Pont de l'Âne-Monthieu : nouveau pôle commercial à Saint-Etienne

Le potentiel du secteur du Pont de l'Âne-Monthieu à Saint-Étienne

En arrivant de Lyon par l'autoroute, l'automobiliste passe par le secteur du Pont de l'Âne-Monthieu. Cette entrée d’agglomération est longtemps restée hétérogène et peu valorisée.

Pourtant, le quartier a évolué au cours des dernières décennies. Un temps industriel, le site a connu une forte expansion dans les années 1970 à la faveur de la construction de l’A72 reliant Clermont-Ferrand.

Le secteur enregistre l’une des premières implantations du groupe de grande distribution Casino en France. D'autres enseignes suivent le mouvement. Progressivement, les locaux commerciaux et les entreprises industrielles se multiplient, mais de façon erratique. Ce développement rapide est à l'origine du paysage de l’entrée d’agglomération de Saint-Étienne, parfois qualifié de « forêt d'enseignes commerciales ».

Le potentiel de de la zone n’a pas échappé aux entrepreneurs, mais il fallait redonner un cadre à cette expansion. L’entrée de ville doit refléter la dynamique et la diversité de ce quartier qui regroupe des petites entreprises, des artisans et des habitations.

Une entrée de ville renouvelée

À terme, le quartier Pont de l'Âne-Monthieu doit regrouper des fonctions commerciale, entrepreneuriale et résidentielle dans un plan d'aménagement cohérent.

Cettediversité de l’activité doit être lisible dès l’entrée de ville. Le foncier commercial, visuellement surreprésenté et en partie obsolète, doit être réaffecté aux PME-PMI et aux logements.

Des aménagements sont aussi prévus sur les voiries et l’espace public avec notamment une voie verte réservée à la mobilité douce.

Un pôle commercial nouvelle génération

Fort de ce positionnement stratégique et du renouvellement urbain opéré, Le Pont de l'Âne-Monthieu doit compléter l'offre commerciale historique du centre-ville de Saint-Étienne.

L'objectif est de transformer l’entrée de ville en un pôle commercial attractif et accueillant, capable de capter une nouvelle clientèle et de faire revenir les consommateurs stéphanois perdus au profit de Givors et de Lyon.

Cela passe par un travail de fond pour la diversification de l’offre commerciale, mais aussi par l'amélioration du cadre avec l'introduction du végétal et le souci de l'environnement.

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